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Etats d'âme
Les envies primitives c'est aussi ça!
Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais la fête ça me donne des envies! Je ne vous préciserai pas lesquelles, mais elles peuvent être nombreuses!
Vous me direz que ces fêtes populaires et ringardes sont bien loin de l'idée que l'on se fait de l'amour au sens propre du terme... Pas si sûr!
Et si après tout on devait réellement associer l'amour à la joie festive ce serait un peu grisant, détonnant, parfois brûlant, un peu décadent, excitant, mais tellement vivant!
Souvenez vous on a inventé l'amour glorieux dans le style Roméo et Juliette, avec le don absolu de soi-même à l'autre pour la vie et jusqu'à la mort.
Aimer c'est ce qu'il y a de plus beau, aimer c'est ce qu'il y a de plus grand, aimer c'est monter si haut... Aimer c'est plus fort que tout, c'est rester vivant, et brûler au coeur d'un volcan....
Puis on en est arrivé à l'amour généreux, version moderne et universelle à l'extrême, jusqu'à s'oublier soi-même.
Savoir aimer... Sans rien attendre en retour, ni égard ni grand amour, pas même l'espoir d'être aimé... rien que pour le geste, sans vouloir le reste... et s'en aller!
Et on a simplement oublié l'amour joyeux, un peu rigolard, un peu sauvage, un peu coquin et paillard, un peu brut, mais tellement vrai! Comme celui que nous distillait un certain Fernandel dans cette chanson pleine d'humour et de coquine tendresse:
Je lui dit j'ai le coeur qui flamboie, j'ai la tête qui tournoie, et j'embrassais son minois, doux comme une peau de chamois. Je lui caressait les doigts, et la taille, et je ne sais quoi... Et voilà comme ont s'est aimés, sur le petit banc de bois, dans le bout du bois, de Bois le Roi...
Amour ultra sensuel contre amour ultra cérébral? La question mérite d'être posée, même si le duel est irréel car nous avons besoin de l'un comme de l'autre.
L'amour purement cérébral peut aussi nous conduire sur des chemins quelque peu dépravés au sens de la morale collective, comme par exemple l'échangisme au premier degré.
Essayons de faire un retour aux sources en quelque sorte, et revenons à la gaieté qui est de mise lors de cette Oktober Fest ou la bière coule à flot, accompagnée par cette musique à la fois gaie, rythmée et lancinante, qui incontestablement met de bonne humeur et réveille nos instincts fêtards.
Des femmes qui donnent autant qu'elles se donnent, avec des poitrines "appétissantes comme des bocks de bière"! Peut-être sommes nous là en face d'une image quelque peu décadente de l'amour. Mais la générosité bien visible de toutes ces femmes n'est-elle pas O combien plus valorisante que le léger manque de moralité qu'on serait tenté de leur attribuer?
Comment qualifier au premier abord ce ressenti, authentique, vrai, impulsif, boulimique? Nous parlerons simplement d'envies primitives, en voyant toutes ces femmes jolies, gaies et avenantes, pour un homme ça donne tout simplement envie de les aimer.. Aimer ai-je dit? Oui bien sûr, c'est aussi ça l'amour! (AM, 15/3/2011)